Denver : les Démocrates s’enivrent de mots ; les militants pro-vie trinquent…

Publié le par Daniel HAMICHE

C’est quand même incroyable ! Il y a quinze mille – oui, vous avez bien lu : 15 000 – journalistes à Denver pour “couvrir” la Convention nationale du Parti Démocrate qui s’y tient, mais la plus importante manifestation de latinos jamais organisée à Denver pour la défense de la famille et du mariage traditionnels, n’a pas fait une ligne dans la presse, dix mots sur les radios, trois secondes à la télé… Et pourtant, ils étaient au moins 6 000 latinos, selon la Police, protestants et catholiques réunis par l’association Alliance for Mariage, dimanche dernier dans l’après-midi sur le mot d’ordre ¡Viva la Familia!, pour « rappeler que l’institution sociale la plus importante, c’est la famille ». Couverture médiatique : zéro !

Deux jours plus tard, mardi dernier, ce sont 13 militants pro-vie d’un rassemblement organisé par
Operation Rescue de Randall Terry, qui étaient interpellés sans ménagement par la Police, alors qu’ils manifestaient assis dans une rue adjacente au Pepsi Center, où se tient la Convention, contre les pro-avortement. « Voter pour Obama et Biden, c’est voter pour le maintien de la légalisation du meurtre d’un enfant » a pu hurler Randall Terry avant d’être menotté et jeté dans un “panier à salade” modèle américain. Il y était en très bonne compagnie : celle du P. Norman Weslin – déjà jeté en prison l’an passé pour avoir prié le Rosaire devant un avortoir : en vérité il a été arrêté près de 70 fois en raison de ses activités pro-vie –, un prêtre catholique âgé qui a fondé l’association Lambs of Christ. Ils sont tous sous le coup d’une double inculpation : obstruction d’une voie publique et refus d’obtempérer. Operation Rescue fait circuler autour du Pepsi Center et dans tous le Colorado deux camions tapissés d’énormes affiches montrant les conséquences de l’avortement, surmontées du slogan : « La nation d’Obama, c’est l’avortement ». Voici une courte vidéo qui montre un des camions et où Terry explique le “mode d'emploi”…


Publié dans évangile de la vie

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S
http://blogs.wsj.com/washwire/2008/08/29/when-john-met-sarah-how-mccain-picked-palin/trackback/<br /> When John Met Sarah: How McCain Picked Palin<br /> <br /> <br /> WSJ,  August 29, 2008 <br /> Jill Hazelbaker, a spokeswoman for John McCain, released this account today of where McCain first met running mate, Alaska Gov. Sarah Palin, and how he came to select her as his vice presidential candidate:<br /> John McCain first met Governor Sarah Palin at the National Governors<br /> Association meeting in Washington in February of 2008 and came away<br /> extraordinarily impressed. John McCain followed her career and admired<br /> her tenacity and her many accomplishments. She was scheduled for a high<br /> profile speaking role at our convention and included in the VP<br /> selection process because of his admiration for her strong reform<br /> credentials. Last Sunday, Governor Palin and John McCain had a conversation over the<br /> phone. Governor Palin was at the Alaska State Fair, and John McCain was<br /> at his home at Phoenix. Previously, Rick Davis, John McCain’s campaign<br /> manager, had also been in regular contact with the Governor as part of<br /> the on-going selection process. This past week, Governor Palin arrived<br /> with Kris Perry in Flagstaff, Arizona, on Wednesday evening. Upon<br /> arrival, Governor Palin and her longtime aide Kris Perry met with Steve<br /> Schmidt and Mark Salter of the McCain campaign at Mr. Bob Delgado’s<br /> home in Flagstaff. Mr. Delgado is the CEO of the Hensley corporation,<br /> which is Mrs. Cindy McCain’s family business. On Thursday morning, Governor Palin and staff were joined by Mrs. Cindy<br /> McCain and later joined by John McCain at the McCain family home in<br /> Sedona, Arizona. At approximately 11:00 a.m. Thursday August 28, 2008,<br /> John McCain formally invited Governor Sarah Palin to join the<br /> Republican ticket as the vice presidential nominee on the deck of the<br /> McCain family home. Later that morning, John McCain departed for Phoenix and Governor Palin<br /> departed with staff to Flagstaff, Arizona. Governor Palin, Kris Perry,<br /> Steve Schmidt and Mark Salter proceeded to the Manchester Inn and<br /> Conference Center in Middleton, Ohio. They were checked into the hotel<br /> as the Upton Family. While there, Governor Palin’s children, who had<br /> been told they were going to Ohio to celebrate their parents’ wedding<br /> anniversary, were told for the first time that their mother would be a<br /> nominee for Vice President of the United States of America. Today, John McCain was proud to announce that Alaska Governor Sarah<br /> Palin, a proven-reformer, will share a partnership with him to shake<br /> things up in Washington and to make government more effective for<br /> American families. <br />
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B
Les chrétiens aux Etats-Unis semblent tout de même plus engagés que nous ne le sommes en France et dans les pays européens en général. Des scènes telles que celle que vous décrivez auraient moins de chance d'avoir lieu chez nous. L'exemple donné par l'Eglise catholique aux Etats-Unis est revigorant, même si elle aussi subit de plein fouet la modernité. En France, lorsqu'il y a une marche pour la vie, on envoie des ballons. Eux, ils débarquent en camionnette, avec des images de phoetus sur la carosserie... Pour le coup c'est plus percutant.   Rien de tel pour faire enrager les pro-mort!
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B
Les journalistes américains ne sont pas très différents de leurs confrères d'Europe. Quelle meilleure façon d'imposer sa conception à la majorité que de retirer aux opposants l'accès aux médias? où est la liberté dans tout ça? Prenons un exemple voisin (sinon identique) de l'avortement: l'euthanasie.-Régulièrement des journalistes viennent interwiewer les équipes de soins palliatifs, et tout aussi régulièrement les interviews ne sont pas publiés.-Régulièrement l'argumentation des interviews publiés est unilatéralement tronquée par le journal.-Régulièrement lorsqu'il ya débat à la radio des coupures sont faites dans la bande son, qui retirent leur cohérence aux argumentations des opposants à l'euthanasie; et bien sûr leur temps de parole se trouve réduit au bénéfice des partisans de l'euthanasie.Ce que je dis, c'est quasiment du vécu. Ma mère est assistante sociale à la Maison de soins palliatifs Jeanne Garnier. Elle est en contact quotidien avec les personnes en fin de vie, avec les médecins. Les pratiques journalistiques ci-dessus énumérées, elle a l'occasion de s'en plaindre souvent.Et ironie : qu'est ce que craint le plus un militant pro-euthanasie en fin de vie? réponse: ses anciens camarades venus lui donner "un coup de main". Et comme vous savez ces lobbyes ont maintenant le droit de rencontrer les patients dans les hôpitaux et les cliniques. Là encore il s'agit de vécu, de cas concrets.
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