Obama a choisi son ministre de la Santé : un “catholique” pro-choix
N’en déplaise à l’hebdomadaire jésuite America, qu’il n’est pas insultant de qualifier de progressiste, la désignation par Barack Obama de Tom Daschle (photo), ne va pas « dans la bonne direction ». Né en 1947 et entré en politique en 1979, cet ancien sénateur démocrate du Dakota du Sud, qui avait perdu son siège lors des élections de 2004, annonça, dès février 2007, son soutien à la candidature de Barack Obama, ce qui lui valut d’être nommé co-président de son comité national de campagne.
Cet homme politique – divorcé-remarié – se présente partout comme un « catholique romain », mais ses prises de position systématiquement pro-choix lui avaient valu, en 2003, une sanction ecclésiastique « informelle » de Mgr Robert Carlson, alors évêque de Sioux Falls (il est aujourd’hui l'ordinaire de Saginaw dans le Michigan), qui l’avait “invité” à ne plus se prétendre catholique, ce à quoi le sénateur avait répliqué en soutenant que l’évêque « s’identifiait davantage à l’extrême droite qu’à une gouvernance religieusement sensée ». Dans cette incohérence morale caractéristique des hérétiques, Daschle se dit personnellement opposé à l’avortement, mais a quasiment toujours voté les lois qui le permettent, le promeuvent ou l’aggravent : être pro-choix n’est qu’une expression faux-nez pour dire pro-avortement. Il s’est toujours dit favorable à la manipulation des cellules souches embryonnaires et au Freedom of Choice Act dont j’ai déjà parlé. En devenant ministre de la Santé, il aura la haute main sur toute la politique américaine relative aux questions bioéthiques. NARAL Pro-Choice America, le principal lobby pro-avortement des États-Unis, et qui a bénéficié de subventions publiques grâce à Daschle, partage, paradoxalement, le point de vue d’America : cette désignation va dans le bons sens… c’est-à-dire dans un sens qu’il n’est pas très difficile d’imaginer. C’est en tous les cas ce qu’estime Nancy Keenan, présidente de ce lobby de la mort : . Pour beaucoup de blogues catholiques “orthodoxes”, cette désignation – qui demandera à être ratifée par le Sénat, mais ce sera une simple formalité – s'apparente à une déclaration de guerre à l'Église… Elle l'est, à coup sûr, pour les enfants à naître.
Cet homme politique – divorcé-remarié – se présente partout comme un « catholique romain », mais ses prises de position systématiquement pro-choix lui avaient valu, en 2003, une sanction ecclésiastique « informelle » de Mgr Robert Carlson, alors évêque de Sioux Falls (il est aujourd’hui l'ordinaire de Saginaw dans le Michigan), qui l’avait “invité” à ne plus se prétendre catholique, ce à quoi le sénateur avait répliqué en soutenant que l’évêque « s’identifiait davantage à l’extrême droite qu’à une gouvernance religieusement sensée ». Dans cette incohérence morale caractéristique des hérétiques, Daschle se dit personnellement opposé à l’avortement, mais a quasiment toujours voté les lois qui le permettent, le promeuvent ou l’aggravent : être pro-choix n’est qu’une expression faux-nez pour dire pro-avortement. Il s’est toujours dit favorable à la manipulation des cellules souches embryonnaires et au Freedom of Choice Act dont j’ai déjà parlé. En devenant ministre de la Santé, il aura la haute main sur toute la politique américaine relative aux questions bioéthiques. NARAL Pro-Choice America, le principal lobby pro-avortement des États-Unis, et qui a bénéficié de subventions publiques grâce à Daschle, partage, paradoxalement, le point de vue d’America : cette désignation va dans le bons sens… c’est-à-dire dans un sens qu’il n’est pas très difficile d’imaginer. C’est en tous les cas ce qu’estime Nancy Keenan, présidente de ce lobby de la mort : . Pour beaucoup de blogues catholiques “orthodoxes”, cette désignation – qui demandera à être ratifée par le Sénat, mais ce sera une simple formalité – s'apparente à une déclaration de guerre à l'Église… Elle l'est, à coup sûr, pour les enfants à naître.