Le cardinal George met en garde Obama contre une dérive vers le « despostime »
Le “round d’observation” entre l’Église catholique en Amérique et l’administration Obama a touché à son terme. L’Église sait désormais que sur les questions fondamentales – vie et bioéthique, liberté religieuse, droit de la conscience… – la nouvelle administration lui est hostile. Les toutes premières décisions d’Obama le lui ont démontré. Une nouvelle attaque vient d’être lancée par l’administration, que l’Église ressent, à juste raison, comme une nouvelle agression. Le 27 février dernier, le Ministère de la santé a fait connaître son souhait d’abolir les dispositions visant à protéger la “clause de conscience” mises en place par la précédente administration, et qui offraient une protection légale notamment aux personnels de santé se refusant à pratiquer des avortements de complaisance. La nouvelle administration entend abolir cette “clause de conscience” et donc contraindre les personnels de santé à agir contre leurs consciences sous la menace de poursuite judiciaire ou à démissionner de leurs emplois.
Le cardinal Francis George, archevêque de Chicago et président de la Conférence épiscopale (United States Conference of Catholic Bishops) a été reçu hier en tête-à-tête et de manière impromptue – cette audience n’était pas signalée sur le calendrier présidentiel de la Maison Blanche – par Barack Hussein Obama pendant une demi-heure. La Maison Blanche et l’USCCB ont fait paraître, chacune de son côté, un bref communiqué. Le premier évoque « les nombreux problèmes abordés (…) y com

La tension entre l’Église et Obama vient de monter d’un cran.