Notre Dame. Alan Keyes décidé à aller se faire arrêter sur le campus

Publié le par Daniel HAMICHE


Alan Keyes (photo) est un « terroriste » selon ce qu’il en a été dit ici, c’est dire qu’il n’est guère apprécié des “libéraux”. Né en 1950, ce catholique afro-américain, conseiller de la Catholic League et militant pro vie, est un éternel candidat – malheureux, n’ayant jamais été élu – depuis 1988, mais il fut assistant du Secrétaire d’État de l’administration Reagan de 1985 à 1987. Après avoir été membre du Parti Républicain de 1968 à mars 2008, puis être rapidement – un mois ! – passé au Constitution Party, il est depuis le 27 avril 2008 membre de l’America’s Independent Party.
Le 5 mai dernier, après l’interpellation de Randall Terry sur le campus de Notre Dame, il a fait paraître un communiqué dont voici des extraits :
« Chaque fois que des avorteurs arrachent un membre après l'autre d’un enfant dans la matrice, chaque fois qu’ils écrasent sa fragile tête, chaque fois qu’ils brûlent la vie de son corps avec des solutions chimiques mortifères, chaque fois qu’ils curètent les cellules de la vie naissante des parois d’un utérus, c’est Jésus qui est de nouveau battu avec sauvagerie, avec son crâne comprimé par les épines, ses membres désarticulés, ses mains et ses pieds transpercés par des clous, ses respirations altérées par de brûlantes douleurs et sa vie, pour finir, s’éteignant. Chaque fois. Et chaque fois voici l’homme de sang vociférant au milieu de la foule railleuse, Barack Obama. Il hurle : “Qu’on le crucifie”. Il justifie la torture, obligeant les spectateurs à donner la main à cette atrocité, les assurant que les clous sont payés et que les hommes de main du mal sont bien nourris et récompensés pour leur rôle dans cette crucifixion quotidienne. Et même les vêtements de ces enfants innocents (leur
s petits organes et leurs cellules embryonnaires), comme le vêtement du Christ, il est prêt à les répartir entre ceux qui ont perpétré le massacre (…) [Avec l’arrestation de Terry] cette supposée université catholique  et son administration (…) ont déclaré crime de manifester pacifiquement contre le mal de l’avortement. Ils ont déclaré que c’était un crime que de porter témoignage, par la prière, de la vérité sur un campus supposé être dirigé et soumis à cette vérité. Ce qui est crime pour eux est devoir pour la vérité, pour le Christ et pour Dieu. Partout où il y a des cœurs fidèles attachés à ce devoir, devra se manifester la vocation de rejoindre Randall Terry pour défier cette intimidation. Je vais les rejoindre. Je demande à tous ceux qui depuis des années ont prié et milité pour les enfants à naître de nous rejoindre. Je sais que vous êtes là. J’ai rompu le pain avec vous lors des dîners pour les centres de grossesses d’urgence et des groupes pour le droit à la vie. J’ai marché avec vous pour proclamer le caractère sacré de la vie innocente et dénoncé les lois qui sanctionnent sa destruction (…) Je vais me rendre à South Bend. Je vais fouler de mes pieds le campus de Notre Dame pour brandir l’étendard de la protection de la vie des enfants innocents pour cette génération et toutes les suivantes. Je le ferai tout au long du jour et tous les jours jusqu’à ce que, si Dieu le veut, la honte et l’amour du Christ l’emportent sur la vaine soif de l’administration de cette université d’un “honneur” inique. Je le ferai bien que cela implique que je sois jeté chaque jour dans la prison de mensonges et d’injustice qu’Obama, Jenkins et leurs petits copains veulent désormais construire pour ceux qui ne resteront jamais inertes et silencieux devant Dieu et sa justice moqués (…). Si cela est une violation de propriété, alors pardonnez-la nous jusqu’à ce que la prison de South Bend soit remplie jusqu’à déborder des témoins de la vérité, remplie au-delà de ses capacités, remplie jusqu’à ce que nous brisions les chaînes les plus lourdes, celles qui lient le cœur et l’esprit au mal, et notre nation sur la voie de sa destruction morale et spirituelle ».



Publié dans L'affaire Notre Dame

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Alan Keyes et Joan Andrew: : Même combat ! Dans son livre "Avortement - le cri(me) étouffé" Joan Andrew raconte ses longues années d'incarcération dans les cellules d'isolement des pénitenciers les plus durs parce qu'elle a défendu les petits d'hommes à naître en participant à des opérations sauvetage dans des avortoirs ! Elle a tenu bon grâce à la lecture de la Bible et au courrier qu'elle a pu écrire à ses amis de l'extérieur.
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