Rorate Cœli sur Nancy Pelosi : « Mais où sont les évêques ? »

Publié le par Daniel HAMICHE

 

Le fort intéressant blogue catholique traditionaliste américain Rorate Cœli vient de mettre en ligne un commentaire sur le sujet dont j’ai traité tout à l’heure, sous le titre « And where are the Bishops ? ». Excellente question que je posai moi-même vers midi aujourd’hui. Traduction rapide de ce commentaire.

  • « Lors d’une cérémonie qui s’est tenue hier, Nancy Pelosi, la présidente catholique de la Chambre des Représentants des États-Unis a reçu le prix « Champion of Women’s Health » de Planned Parenthood.
  • La question c’est quand assez sera assez pour les évêques qui ont une juridiction sur elle : l’archevêque Niderauer (San Francisco) et l’archevêque Wuerl (Washington, D.C.) ? Quand défendront-ils enfin Notre Seigneur et interdiront-ils [à Pelosi] de Le recevoir dans la Sainte Communion ?
  • Le nom de Wuerl revient de manière récurrente quand la saison du chapeau rouge arrive. Avec ce refus d’agir envers des politiques publiquement hérétiques – et après avoir évité d’être présent à la première Messe traditionnelle célébrée au maître-autel de la Basilique nationale de Washington, D.C., depuis près de 50 ans –, il ne favorise pas sa cause. »

Pour ce qui est du chapeau… nous verrons bien. Mais observons bien la photo ci-dessous prise hier à Washington lors de la remise du prix à M’am Speaker


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La « blonde comaque », comme aurait dit le regretté Michel Audiard, à gauche de la photo – au centre Nancy Pelosi – n’est autre que Cecile Richards, la président de Planned Parenthood Federation of America, l’organisme grassement subventionné par le gouvernement américain et qui, dans ses “cliniques” assassine chaque année entre 200 000 et 300 000 enfants à naître : le N° 1 de cette “industrie” aux États-Unis.

À présent observez bien la photo. Je laisse tomber les garçons boutonneux, et j’identifie 24 visages de jeunes filles militantes de la “cause” et revêtues du “sweet” rose distribué lors de cette cérémonie. Sur ces 24 jeunes filles, je compte 10 Afro-Américaines, c’est-à-dire presque la moitié de celles qui se pressent pour être sur la photo. Et alors ? Alors, il ne faut pas s’étonner que le groupe ethnique afro-américain est celui qui compte le plus fort pourcentage d’avortements de tous les autres groupes ethniques aux États-Unis. À tel point que l’avortement est devenu le moyen d’un “auto-génocide” – pardon pour ce néologisme – de ce groupe ethnique particulier. Faut-il s’en étonner quand on songe que la fondatrice de Planned Parenthood, Margaret Sanger, qui inventa l’expression de « contrôle des naissances » était favorable à son application – avortement compris – d’abord chez les Afro-Américains ! Voir de jeunes Afro-Américaines d’aujourd’hui participer avec enthousiasme à une telle mômerie est confondant.





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E
<br /> <br /> Cette couleur rose "uniforme" semblerait indiquer que ces jeunes femmes sont des membres de Code Pink. Pourtant, il n'y a pas si longtemps, Code Pink a chahuté Mme Speaker... Mystère... ou<br /> réconciliation?<br /> <br /> <br /> <br />
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