Un autre démocrate catholique pro-vie qui ne votera pas pour Obama
Je lisais ce matin un “papier” très intéressant de David R. Carlin intitulé « Le préjugé racial et la campagne présidentielle de 2008 » sur le site de Catholic News Agency, allant tout à fait dans le sens que l’analyse de Mark Stricherz que je vous ai donnée hier.
David R. Carlin, né en 1950, est une personnalité connue du Parti démocrate. Il fut un élu de ce parti au Sénat de Rhode Island (RI) de 1981 à 1992, président du groupe sénatorial démocrate et président du parti à Newport (RI). C’est un catholique pro-vie qui est encore professeur de philosophie et de sociologie au Community College de Rhode Island. Il est l’auteur d’un ouvrage – que je n’ai même pas parcouru… – mais dont je lis beaucoup de bien : Un catholique peut-il être démocrate ? [1]
Voici un des passages parmi les plus intéressants de son article : « Si Obama perd [les élections] ce sera dans une large mesure la conséquence du fait que le Parti démocrate s’est allié aux laïcistes – c’est-à-dire aux athées et aux anti-chrétiens qui veulent chasser les chrétiens hors du domaine public. Ces partisans d’Obama veulent remplacer le code moral traditionnel américain – qui, jusqu’à peu, était un code essentiellement chrétien (et plus explicitement, un code essentiellement protestant) – par un code moral hautement permissif qui soutient la liberté sexuelle, l’avortement et l’homosexualité, ce qui inclut (bien sûr) le mariage entre personnes du même sexe. Quelque part au bout de ce chemin, ils voudraient ajouter à cette liste l’euthanasie et Dieu sait quelles autres formes de libération sexuelle ».
Il ne votera donc pas pour Obama et a même déclaré en mai dernier [2] – donc avant le choix de Sarah Palin – qu’il voterait pour McCain parce que, comme lui, il estime que « l’avortement est un homicide injustifiable et qu’il n’y a aucune raison logique de voter pour le candidat à la Présidence d’un parti engagé à maintenir et à développer les droits à l’avortement ».
Comme le déclarait samedi dernier au quotidien catholique italien Avvenire, Mgr Raymond L. Burke, évêque émérite de St. Louis et désormais préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, les démocrates opposés à l’avortement sont « malheureusement rares ». C’est vrai. Mais il y en a… Et je trouve convenable d’en parler aussi.
[1] Can a Catholic Be a Democrat ? Avec pour sous-titre : Comment le parti que j’ai aimé est devenu l’ennemi de ma religion. Publié en 2007 chez Sophia Institute Press.
[2] Dans son article « Two Cheers for John McCain », Commonweal (publication catholique de gauche), du 9 mai 2008 (vol. CXXXV, n° 9).
David R. Carlin, né en 1950, est une personnalité connue du Parti démocrate. Il fut un élu de ce parti au Sénat de Rhode Island (RI) de 1981 à 1992, président du groupe sénatorial démocrate et président du parti à Newport (RI). C’est un catholique pro-vie qui est encore professeur de philosophie et de sociologie au Community College de Rhode Island. Il est l’auteur d’un ouvrage – que je n’ai même pas parcouru… – mais dont je lis beaucoup de bien : Un catholique peut-il être démocrate ? [1]
Voici un des passages parmi les plus intéressants de son article : « Si Obama perd [les élections] ce sera dans une large mesure la conséquence du fait que le Parti démocrate s’est allié aux laïcistes – c’est-à-dire aux athées et aux anti-chrétiens qui veulent chasser les chrétiens hors du domaine public. Ces partisans d’Obama veulent remplacer le code moral traditionnel américain – qui, jusqu’à peu, était un code essentiellement chrétien (et plus explicitement, un code essentiellement protestant) – par un code moral hautement permissif qui soutient la liberté sexuelle, l’avortement et l’homosexualité, ce qui inclut (bien sûr) le mariage entre personnes du même sexe. Quelque part au bout de ce chemin, ils voudraient ajouter à cette liste l’euthanasie et Dieu sait quelles autres formes de libération sexuelle ».
Il ne votera donc pas pour Obama et a même déclaré en mai dernier [2] – donc avant le choix de Sarah Palin – qu’il voterait pour McCain parce que, comme lui, il estime que « l’avortement est un homicide injustifiable et qu’il n’y a aucune raison logique de voter pour le candidat à la Présidence d’un parti engagé à maintenir et à développer les droits à l’avortement ».
Comme le déclarait samedi dernier au quotidien catholique italien Avvenire, Mgr Raymond L. Burke, évêque émérite de St. Louis et désormais préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique, les démocrates opposés à l’avortement sont « malheureusement rares ». C’est vrai. Mais il y en a… Et je trouve convenable d’en parler aussi.
[1] Can a Catholic Be a Democrat ? Avec pour sous-titre : Comment le parti que j’ai aimé est devenu l’ennemi de ma religion. Publié en 2007 chez Sophia Institute Press.
[2] Dans son article « Two Cheers for John McCain », Commonweal (publication catholique de gauche), du 9 mai 2008 (vol. CXXXV, n° 9).